Cette page a concernant but de raconter, a J’ai premiere personne, mon parcours au milieu scenique.
Bonne lecture a toutes et a tous.
Introduction
C’est d’usage Quand l’on entame votre recit – d’autant plus lorsqu’il reste personnel – de s’interroger dans le pourquoi d’une telle initiative. Notre fais-je abonnement blackchristianpeoplemeet pour moi ou encore dans le but que certains y trouvent une source d’amusement, de motivation voire meme – soyons fous – d’inspiration ? Surement legerement des deux. Ou des quatre, je ne sais gui?re trop. Peut-etre est-ce seulement une aide a J’ai memoire, une maniere de s’octroyer le luxe de revivre, dans un futur un peu eloigne, la source de sa nostalgie. Mais aussi, une facon de garder les pieds sur terre en cas de succes imprevu. Bah voyons.
Je sais que j’aime ce genre d’histoire. Revivre des parcours, a Notre condition qu’ils ne soient ni idealises, ni enjolives. On reparlera du masochisme propre a celui qui monte via scene, mais de maniere tres theorique, j’eprouve beaucoup de tendresse a l’egard des echecs, des decouragements, des instants de triomphe finalement requalifies a posteriori en « defaites encourageantes ». C’est cet amour des peripeties qui me font imaginer que d’autres, peut-etre, vont prendre du plaisir a (re)vivre les miennes. Et c’est surtout parce que le histoire commence a peine que l’envie d’la raconter te prend tout son sens. Raconter une affaire passee et centree sur soi, c’est une autobiographie, genre litteraire lequel pourra rapidement tomber – et encore plus dans la situation d’une carriere artistique – dans le nombrilisme le plus absolu. Alors que raconter une histoire en lei§ons ! C’est tel ecrire 1 journal de bord. En prenant juste assez de moment pour i?tre capable de voir des choses avec recul, et gui?re assez Afin de ne pas risquer de des oublier.
Mes premiers chapitres couvriront le « passe », a savoir toutes ces periodes pour lesquelles je n’avais tout simplement pas encore eu l’idee d’un journal de bord – et Afin de ce Realiser vous promets d’effectuer parfaitement le tri dans l’archivage de mes souvenirs. Ensuite, nous reviendrons au present, et je pourrai alors me permettre de publier au fur et a mesure de mon evolution. A quelle periodicite ? Aucune option. Au moment oi? je sentirai que le laps de temps libre qui se va i?tre ecoule m’aura apporte quelque chose de different, de nouveau. Soit les choses iront au bon sens cela sera chouette d’en garder un bon souvenir, soit elles choisiront d’aller au sein d’ l’autre direction et dans ce cas, autant avoir une trace de ce qu’il ne faut surtout gui?re Realiser.
Vous vous dites surement : « il evoque court, mais ca n’a pas l’air court du tout une telle connerie ! ». Effectivement, avec rapport a votre qu’exigent les reseaux sociaux aujourd’hui, c’est long. Mais avec rapport a votre roman, votre n’est pas grand chose. Prochainement, bien apri?s, Di?s Que j’observerai, i la selection, des montagnes enneigees de ma terrasse ou les passants du dessous de mon pont – l’avenir nous le dira – je serai content d’avoir pense a ajouter des details a votre histoire ; un tantinet tel si l’on decouvre une video de soi petit en train de faire une activite a premiere vue anonyme : votre dessin, une puzzle, une incantation chamanique.
Et cela parait insignifiant si on le vit parait souvent d’une importance majeure plusieurs annees apri?s. Je compte la-dessus.
Chapitre 1 – Genese des envies et theatre
J’ai commence la scene comme on commence une analyse : a reculons et sans s’en avouer les objectifs reels. Je le sais, j’ai fera les deux.
Durant mon enfance, ni spectacle comique dans l’etagere des DVD, ni biberonnage au Jamel Comedy Club, ni frere ou soeur Afin de me guider ; en cinq mots : le Sahara une culture humoristique. Mon pere avait beau souvent me repeter le fameux « est-ce que tu baises » des Inconnus, je dois admettre que Lorsque l’on n’a jamais la reference, c’est plus genant qu’autre chose. Non, comme bon nombre, j’ai commence Afin de des raisons que je prenais therapeutiques : prendre confiance en moi, assumer de m’assumer devant les autres, accepter de faire ce que j’appellerais avec bon nombre d’elegance « d’une merde » ; ayant depuis forcement, et a tort, une phobie paralysante en moyenne : Realiser du bon ou ne que dalle faire. Au fur et a mesure je me suis rendu compte que ces raisons n’etaient jamais des bonnes, mais je garde ca pour prochainement. En plus, d’ici la fin de ce chapitre, elles auront probablement encore change.
J’me suis donc inscrit dans un premier temps libre au theatre. A l’Atelier Off pour etre precis. L’integralite des lundis soirs pendant un an – enfin, pendant 8 mois, on cause d’une association tout ainsi. On y faisait des exercices de respiration, on y mimait le depart de trains i propos des quais de gare (scene pleinement habituelle) et surtout, on essayait d’y jouer des classiques de l’ensemble de periodes. Et je dis bien essayer, car soyons honnetes, le service etait souvent… Theatral. Une fille du groupe devait, durant l’un de l’ensemble de ses sketchs, jouer J’ai colere et degager d’un mouvement d’humeur une bouteille d’eau qui tronait sur le dessus de la table du salon. Notre baffe arrivait forcement une seconde trop tard : « j’en pourrais plus de toi / pause d’une seconde / mon tour degage la bouteille d’eau ». Dans le jeu, votre seconde, qui en durait mille, provoquait a chaque fois l’hilarite de toute la troupe (elle a meme accouche d’un gif). Une demi-seconde et on passait de la tragedie a Notre farce. Sans le savoir, par la moquerie, nous interiorisions l’importance du timing dans l’humour.
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